Bon.
Il me regarde par-dessus ses lunettes sérieuses, passe la main sur son sarrau blanc. Son sourcil se relève un peu, puis il baisse les yeux sur les notes qu'il a gribouillées dans son calepin.
Silence.
Moi, je suis assise sur la chaise, troublée, un peu. Les mains entre les genoux faute d'une meilleure idée pour parer à un quelconque et habituel tic nerveux.
«Votre cas est bien particulier. Rarissisme par les temps qui courent, remarquablement désuet. Et bien que cela m'étonne, il y a évidence; je crois pouvoir poser un diagnostic.»
Bien. Échange de regards entendus.
«Vous souffrez de bovarysme, madame.»
vendredi, janvier 25, 2008
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