dimanche, juin 29, 2008

Vapeurs

Incongruité du regard.

Ce qui m’avait frappé au premier abord, c’était la profondeur de ce regard incongru. Je m’y perdais, comme enlacée par les bras envoûtants d’une quelconque force me dépassant ; heureuse, étrangement, sans que je ne sache pourquoi. Comme si le sol sous mes pieds n’existait pas, comme si le ciel, lui, existait trop. Une phrase de plus, une phrase de moins. Incapacité de réfléchir ? Encore un instant et je ne revenais pas.


Dans la nuit encore j’écorche

Le tronc de ma naissance

Toujours la nuit,

Comme la mort qui pèse

Elle se porte garante du flot.


Plus elle avance, moins je recule

Sous la bruine d’un sol trop dur

Les épaules pleines d’étoiles

Encore la nuit

Légère

Enfin...


Des mots pour une image

Des images pour si peu de choses

Si peu de choses, mais tout, bien sûr

Car l’essentiel réside, là

Assis sur le bord du ciel


Les yeux baignés dans la poudre

S’illuminent trop grands

Car si la beauté avait un nom

On l’aurait nommé

On l’aurait nommé comme cela

mercredi, juin 25, 2008

J'suis fatiguée et y'a le soleil qui reste derrière ses nuages.

J'voudrais savoir.

C'est une autre journée bizarre.