mercredi, avril 29, 2009

The Spishit.

Bon, mettons les choses au clair.
Moi, j'avais beaucoup de respect pour Frank Miller, dans le genre "moi j'ai travaillé sur 300 et Sin City pis comme, j'torche des culs". Sauf que.

Là, The Spirit, de quossé ?

Oké, on reconnaît l'esthétique à la Sin City. Mais quoi ? On aime ça, là, quand c'est cheesy, d'habitude. Tsé le gros cheesy volontaire, les répliques pré-fabriquées à la série B, les prises de vues délicieusement recopiées et les personnages stéréotypés.

Mais dans The Spirit, pour vrai, ça tombe à plat.

C'est grossier ; risible, mais pas de la bonne façon. Du cliché, mais qui fait pas plaisir, qui échoue à installer ce contrat tacite entre le réalisateur et le spectateur selon lequel "ok, dude, caricaturons l'esprit de la bande dessinée, faisons les choses de sorte que les éléments surutilisées dans tout ce qui touche à l'action soient si exagérés et si évidents qu'on s'en délecte juste parce qu'on s'est entendus, déjà, que c'était ce qu'on allait faire".

Mauvais choix d'acteurs.
Scarlett Johansson: ouais, elle est chaude, mais elle vaut que dalle comme actrice. (Qu'est-ce que Woody Allen lui trouve? --> ceci est une question entre parenthèse.)
Gabriel Macht: pour vrai, sa bouche me revient pas.

N'importe quoi. Un gros malaise.
Visuellement intéressant, mais visuellement pas aussi bon que Sin City de toute façon.

Moi, j'vais continuer à worshiper Rodriguez ; au moins, lui, il sait ce qu'il fait.

-1000/10

mardi, avril 14, 2009

Ravage, de René Barjavel, c'est beaucoup bon.

Dans le genre qui te serre un peu dans la gorge.

Question de rhétorique

Quand on aime pas les chiens, là, ça veut-tu dire qu'on a peur de l'engagement ?
Ou bin qu'on aime yink pas ça, la bave pis le pwèl ?

Je ne sais pas, je m'interroge.

Diantre !
Les affres de l'incertitude.
Les tréfonds de l'incompréhension.
L'émoi du questionnement.
La quintessence du vide.