mardi, décembre 12, 2006

Petite perle

tirée d'un texte de Clément Moisan, Les genres comme catégories de l'histoire littéraire qui cite Bourdieu:
«les sujets classants qui classent les propriétés et les pratiques des autres, ou les leurs propres, sont aussi des objets classables qui se classent (aux yeux des autres) en s'appropriant des pratiques et des propriétés déjà classés [...] selon leur distribution probable entre des groupes eux-mêmes classés; les plus classants et les mieux classées de ces propriétés étant évidemment celles qui sont expressément désignées pour fonctionner comme des «signes de distinction»».

Au pire, on prend même pas le temps d'essayer de comprendre et on compte le nombre de fois qu'apparaît le mot «classé» et ses dérivés morphologiques? 8 fois.

C'est plus qu'une fois par ligne.
Onanisme intellectuel, qu'on dit...

samedi, décembre 09, 2006

Rien

Une journée éreintante, une journée pleine de rien et de frustrations contre les arbres à tuques pour lesquels les clients n'ont absolument aucune considération... «c'est pas grave, les p'tites filles sont payées pour ça ! Et plus y'en a, de tuques qui bambochent, moins je me sens coupable d'en rajouter une sur la pile ! Et vlan pour la pile de tuques !»
Ah! et y'a les p'tites nouvelles qui n'ont que le mot «vente» en bouche et qui s'extasient sur les milles vertus de la commission : «J'ai pas vendu beaucoup ce matin, ça roule toi?», «J'suis juste rendue à 750$!», «J'viens de passer à la caisse pour 500$!» (...Ouain, pis tu te la fermes-tu pour un dix?) Y'a mon système, là, et ça s'amuse gaiement à taper dessus.
Parce que la vente, c'est la vie !

Samedi soir de solitude; tête-à-tête avec mon PS2. Rien de mieux pour se décaper le cerveau et j'en aurai les deux yeux qui vrillent.
J'me sens bizarre.
Et le monde aussi, je pense.

J'hais ça les tuques.

mardi, novembre 28, 2006

Ouh là !

Bon matin société blogspotienne,
Quel bon vent m'amène ? Je ne saurais dire. Enfin la question est plutôt: quel bon vent ne m'amène PAS vers mon travail de sociolinguistique que je devrais vraiment être en train de faire... (*HUM*) Voilà !
Mes doigts sont gelés à force de taper, et ma tête est vide à force de réfléchir. Y'en a marre !
La vie m'emmène à vivre toutes sortes d'émotions et à prendre quelques nouveaux tournants. Je pourrais être tentée d'avoir peur, mais je crois profondément que tout obstacle est formateur... l'instant est transitoire; il faut savoir vivre en lui tout en sachant qu'il nous amène Ailleurs.
Je veux dire merci à celui qui se reconnaît.
À bientôt,
XxX

lundi, août 28, 2006

Lundi soir à Mascouche beach

Okay, okay, je sais que c'est pas l'assiduité qui m'étouffe ! Mais ce n'est pas pour vous déplaire, vous mes 4 lecteurs sans doute tout aussi assidus que moi. (*roule les yeux*)

Pour répondre à Max qui me disait cette semaine : «Eille, messemble que ça fait longtemps que t'as pas écrit?» -- j'aurais dû lui dire que ça fait depuis le début que j'écris pas vraiment, en fait -- je dis : «Okay, okay, il est tout juste passé 23heures, et pis l'évidence me saute aux yeux : j'ai rien à faire, je m'y attelle!» (c'tu de même ça s'écrit, ça ? «S'atteller...» ouain, j'imagine :S)

Pour rerépondre à Max qui me disait cette semaine :«Pis, as-tu découvert quel genre de bloggeuse tu voulais être ?» Je dis : «Non.» (Quelque chose me dit que ça pourrait avoir un quelconque lien avec l'absence de nouveaux messages sur ce blog...) De toute façon, c'était encore une de ses astuces pour qu'il me pousse un : « Ah ! Moi, avec mon dernier, j'en ai fait rager en parlant du conflit au Liban...» Oui, on le sait que t'aimes bin ça, avoir des opinions contreversées, Max, et on le sait que c'est le genre de bloggeur que t'es ! Mais j'imagine que c'est comme ça qu' on t'aime... Ou qu'on t'aime moins ! Enfin, j'crois que ce que je veux dire au fond en parlant de Max (qui de toute façon aime bien qu'on parle de lui ! *winks*) , c'est que j'crois pas ressentir ce même désir d'exprimer mes opinions sur les sujets d'actualités, parce que de façon générale, et vous m'en voyez au moins un peu gêné, j'en développe pas tant de ces opinions-là... J'sais pas. En fait, j'me trouve juste pas assez renseignée. Ou plutôt, ça m'intéresse.... plus ou moins.

Je l'ai dit.

Pour cette raison, j'admire ceux qui lisent VRAIMENT le journal le matin (ce qui veut dire qu'ils se souviennent de ce qu'ils ont lu et qu'ils font des liens avec ce qu'ils ont lu la veille et l'avant-veille), et si ceux-là obtiennent tout mon respect, j'suis incapable, par contre, de ceux qui parlent au travers leur chapeau. Bon, en partant, j'suis pas SI PEU renseignée que ça. Le seul problème, c'est que j'ai jamais l'audace de juger parce que j'ai jamais l'impression de savoir assez pour avoir VRAIMENT l'oeil critique. Un bon critique est avant tout un bon connaisseur. Voilà ce que j'en pense.
Alors, pas de sujets d'actualité pour moi.... Par contre, vous aurez peut-être droit à quelques intermèdes culturels... Non que j'ose me prétendre érudit en la matière, mais... j'pense que j'aime ça. Minimum requis pour parler d'un sujet.

M'enfin ! Voilà, je me perds en considérations de peu d'intérêt... J'me demande bien juste à quoi ça sert, un blog, si c'est pas à donner son opinion...

Sur ce, je vous jure d'essayer fort de trouver un sujet plus intéressant pour la prochaine fois. Vous savez, j'crois que ça me gêne. Comme si mettre en valeur un sujet que j'aurais considéré comme suffisamment pertinent me mettait indirectement en valeur moi, puisque je décidais d'en parler...

Bon, mangez pas trop de bonbons, ça fait des caries. Surtout si on passe pas la soie dentaire. (Ceci n'était pas un message de l'ordre des dentistes du Québec)

mardi, août 01, 2006

Note préliminaire : la crème glacée que je mange présentement goûte la poupée muffin. Et le sirop. Et le radioactif. Bref, quel délice.

E bien voilà, Rimouski a eu sur moi l'effet escompté. J'suis carrément tombée en amour avec cette petite ville côtière empreinte d'une douce odeur saline. Imaginez la scène; c'est le soir et d'un coin de rue on aperçoit la promenade qui longe le fleuve pendant5 km, avec les lampadaires qui éclairent les gens qui la parcourent. Évidemment y'a l'odeur vraiment délicieuse de la mer trimballée par le vent et y'a une grande cathédrale juste à côté, et la rue qui la longe monte et monte et monte et monte, et on voit la ville jusqu'en haut ! Et les rues sont étroites, et les trottoirs sont usés, tous les commerces sont collés. La ville a clairement un petit cachet vieillot, comme une histoire longue et longue qu'elle garde bien gardée. Les gens sont heureux et inévitablement, le touriste aussi ! :P

J'suis sortie les deux soirs et puis mon Dieu que tout le monde se connait ! En fait, j'en doutais pas. Mes parents sont de Baie-Comeau, et toutes les villes des régions sont comme ça, mais on a beau faire nos «hot» avec notre St-Pat, j'vous jure que c'est pas pareil...
J'y retourne vraiment n'importe quand !
:D