dimanche, décembre 27, 2009

J'ai envie d'être avec toi.

Je déteste ne rien faire.

Ça me fait penser.

mardi, décembre 15, 2009

Did I... ?

Est-ce que je vous ai dit que j'étais en train de devenir complètement folle ?

jeudi, décembre 10, 2009

La vie est un grand trou d'absurde que j'essaie de vider à coups de mailloche dans mon cerveau.

mercredi, décembre 09, 2009

Conflit cognitif

Se méfier de quelqu'un qu'on a tellement envie de voir, c'est un rush beaucoup trop intense pour accompagner ma fin de session.

Je suis en conflit cognitif.

lundi, décembre 07, 2009

prédiction

Il ne saisira pas l'occasion.

Et je n'attendrai pas éternellement ; ça me rend com-plé-te-ment folle.

Je tiens à mon équilibre mental et pourtant, je vais encore être fâchée.

Il faut croire que j'apprendrai jamais.

Fuck you, mon karma.
Fuck you, mes belles illusions.

J'suis tannée de rêver.

vendredi, novembre 27, 2009

Oups.

Je suis naïve et sotte.
Je suis enivrée.

C'est quelque chose dans sa voix.
Ou serait-ce le regard, le sourire, les gestes, la démarche, l'odeur ?

Non. Clairement la voix.

Je suis enivrée.
Je suis naïve et sotte.

Il m'a eue. Complètement flouée. Complètement désireuse, complètement enivrée.

Fuck.

mercredi, novembre 18, 2009

Aujourd'hui était une journée étrange.
C'était une de ces journées où l'on se sent aussi seul qu'entouré, au milieu de ces gens qui, à défaut d'être vraiment là, envahissent nos vies pour mille et unes raisons.
Je pose sur eux un regard qui juge ;
Je pose sur moi un regard qui juge ;

Tant de choses m'échappent qui, pourtant, ne valent pas la peine d'être sues.

Dans un dérisoire élan de réflexion me gagne encore cette furtive impression que l'être humain existe au fond pour si peu de choses, sinon ce qu'il juge bon d'être important à ses yeux.
Mais c'est alors là que se pose la question de la connaissances de ces choses ; et si alors on les oubliait ?

Exister pour soi, sans doute. Mais exister pour ce que les autres sont, pour ce qu'ils nous donnent, pour ce qu'ils voient, pour ce qu'ils croient, pour ce qu'ils pensent, vraiment ?

Et devenir lourd de ces pensées qui, chaque fois, deviennent un peu plus obsédantes.

mardi, novembre 10, 2009

Admettons que pendant quelque mois il ne se passe rien. Admettons que pendant quelques mois, les hommes me fuient, sans raison apparente et que, bien qu'ils soient présents dans ma vie, refusent de s'y inscrire.

Admettons que la donne se renverse, et qu'alors tout ceux qui jadis s'étaient défilés sous de multiples prétextes, ressurgissent de différentes sphères de mon passé de façon tout à fait inattendue.

Admettons que je ne puisse pas vraiment gérer ce surplus d'événements et d'informations sans ne serait-ce qu'une dose d'incompréhension.

Je fais quoi ?

L'heure est aux choses sérieuses pour tous les hommes qui ne savaient pas ce qu'ils voulaient il y a deux ans ?

Va falloir m'éclairer.

J'comprends rien, pis en plus, courir trop de lapins à la fois, ça donne jamais rien de bon.

Câline.

vendredi, novembre 06, 2009

Un désir et un seul, en soi, fort simple :

Mettre le grappin sur un de ces beaux hommes grands et musclés qui se multiplient devant mes yeux.

J'en deviens complétement gaga.

Et rien à voir avec Lady G.

Juste avec un peu trop d'hormones à gérer.

Ouf.

jeudi, octobre 29, 2009

État.

J'embarque pour le bout du monde,
Dans mon ivresse vagabonde.
Je fais l'amour,
Je bois du rhum.
À bord de mon piano, mon homme.

- Le piano ivre, Catherine Major.

Vaut encore mieux être ivre ; ça explique au moins qu'on sente sa tête tourner.

lundi, octobre 26, 2009

J'ai l'impression d'être devenue une attardée de l'écriture.

Cela fait deux jours que j'écoute Le piano ivre de Catherine Major en boucle, et que je lis sans m'arrêterLe journal d'Henriette Dessaules. Je suis fascinée de voir comment deux femmes aussi éloignées l'une de l'autre arrivent à me toucher au même moment, et comment elles s'entremêlent dans ces différences en mon esprit en mal de rêves, comme flambeaux d'époques autant qu'évocations de statures et d'états.

Mon coeur est devenu réaliste.

J'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup, le mois d'octobre. L'automne a du style et les feuilles tombent comme un baume sur mon humeur.

mercredi, octobre 07, 2009

J'aurais envie d'avoir un blog anonyme où je pourrais écrire tout ce que je veux et raconter toutes mes histoires en les trouvant absurdes.

J'pourrais vous dire que j'ai passé une soirée trop étrange en fin de semaine qui s'est soldé par le strike back d'un flou artistique incroyable de deux de mes ex.

J'pourrais aussi raconter que cet autre gars qui m'a fait deux fois faux bon depuis deux ans semble réellement être de bonne foi cette fois-ci et que j'ai envie de le croire (peut-être que c'est moi qui est conne ; ça ne semble pas être une explication complètement inadmissible.)

J'pourrais donc aussi ajouter que ça sent encore les histoires qui finissent pas de façon très satisfaisante, faisant ainsi foi d'un incomparable optimisme qui n'a alors rien, mais rien à voir avec ma conviction de posséder un mauvais karma en ce qui concerne les hommes.

Mais je peux pas, parce que le monde me lit.

Oops.

vendredi, octobre 02, 2009

Constat no. 45896

Officially pissed off about the life I wish I could have.

Mais honnêtement toujours très heureuse d'être dans celle que j'ai.

mardi, septembre 22, 2009

Entre la vie, le boulot, le dodo, la fête et quand même souvent le métro, y'a un dossier ouvert sur la table qui dit : "Hey, hey ! Faudrait pas oublier de travailler sur mon cas parce qu'on sait jamais, c'est pas parce que j'suis pas très vieux que j'vaux pas la peine d'au moins un petit survol rapide, d'un petit coup d'oeil juste pour voir, d'une simple curiosité parce que ça fait pas mal ou bin même d'un bon effeuillage dans les règles! Au pire, peut-être que je vaux bin au moins un french !".

***

Aussi, j'ai faim.

lundi, septembre 14, 2009

Le ménage du tiroir.

J'ai mal à ma tête et à mon coeur. Incapable de trouver le sommeil, j'écris pour m'assommer, peut-être, pour m'achever, sûrement.

J'ai les yeux bouffis de toi. J'ai mal à mes yeux aussi.
Quand ils sont ouverts, je veux les fermer et quand ils sont fermés je ne dors pas.

Ça me pèse et tu me manques. J'aurais voulu.
J'aurais voulu que ça fonctionne.

Mais il ne reste plus rien, plus rien qu'un vide et mes yeux bouffis.

Je veux dormir; je n'y arrive pas. Je tourne, je me retourne. Je me lève, je marche, j'écris. Je ne dors pas. J'en ai marre de parler de moi.

Ce matin, tu étais beau.
Ce matin, je t'ai quitté.

Dans tes bras, trouverais-je le sommeil ?
Dans tes bras qui me manquent, déjà. Ta chaleur, ta peau, douce. Tes doigts, tes yeux, ta barbe qui pique. Tes cheveux fous dans lesquels passer la main. Ton regard tendre.
Ton regard de ce matin.
Ton regard qui me disait "je t'aime".
Que je n'ai pas vu avant.

Je n'ai pas le choix et ça me pèse. J'ai peur d'avoir envie de te revenir.
J'ai envie de faire l'amour avec toi encore. J'ai envie de revivre cette nuit-là. J'ai envie de revivre ce rêve que, soudainement, je palpais. Mon rêve que j'embrassais. C'était doux et c'était bon. C'était fort. C'était incroyable. Je flottais, là...

Notre premier baiser. Notre premier regard.

Des aimants.
Nous sommes des aimants.

Merci pour cette histoire,
Au fond, elle était belle.

lundi, septembre 07, 2009

hésitation

J'ai trouvé un vieux texte d'après-rupture en faisant du ménage dans mes tiroirs, hier après-midi, et je l'ai trouvé bon.

J'hésite à le publier.

lundi, août 31, 2009

Enfin

Merci, musique.

dimanche, août 30, 2009

**

Ils passaient leurs nuits à fêter en buvant, en dansant, en riant, en séduisant, en déambulant et en s'escrimant à faire comme si.

Ils se regardaient de leurs grands yeux pâles sans vraiment se voir, mais au moins ils se parlaient de ces mots que seuls les fous osent se dire ; c'est-à-dire qu'ils n'y comprenaient rien.

Ils faisaient l'amour à corps perdus.

Au matin ils étaient là, bêtes et ankylosés, l'haleine quasiment fétide, les yeux bouffis et le coeur plein de vide.

Et ils s'enfilaient un peu de café et sortaient sous le soleil ardent, pour laisser filer ses rayons doux sur leurs peaux blanches.

**

Est-ce moi

ou ce blog est déprimant ?

Quand t'as envie d'écouter de la musique.

Quand tu t'enfermerais dans une bulle de sons.
Quand tu te couperais des autres un moment.
Quand tu te laisserais bercer par les accords.
Quand tu sens ce désir d'introspection poindre.
Quand tu dirais au reste du monde :"Fuck off".
Quand tu fermerais les yeux sans dormir.
Quand t'as envie d'écouter la musique, mais que t'as pas la musique sur toi.

Fait chier.

vendredi, août 28, 2009

Rush existentiel no. 46

Je trouve ma vie un peu insignifiante ; j'aurais besoin de contenu.
J'ai l'impression que j'oublie de me poser les bonnes questions, même quand j'essaie.
Je continue à déblatérer au "je" comme si j'étais le centre de tout.
Je prends ça la légère, tsé.

Un peu d'insouciance avec ça ? Une pincée, je vous prie.

M'eh.

samedi, août 22, 2009

Inglorious Basterds

Ah bin, joualvert !

*spoiler*

Ils ont tué Hitler !

P.S. : Genre, wow !

vendredi, août 21, 2009

Au pire

Je laverai ma vaisselle à grands coups de lavette sur mes déceptions sans cesse renouvelées.

Je me dirai "tant pis" en riant devant mon absurde inclinaison à la rêverie.

Et au passage je m'étonnerai de ma nouvelle assiduité ici.

mercredi, août 19, 2009

La vie c'est comme une toast sur laquelle tu t'amuses à étendre chaque jour une tartinade différente.

Des fois t'as le goût de beurrer plus épais.
C'est le tiers-monde ici ;
Les chats sont rachitiques.

mardi, août 18, 2009

Fin de soirée en escalier

J'suis crasse.
J'ai la peau qui colle eh la la.
Ma vie tourne autour du travail c'est un peu déprimant.
L'école recommence bientôt et j'y comprends rien tellement la session passée c'était hier.
Il est tard mais j'ai beaucoup envie de regarder des films jusqu'à tantôt en suant sur mon divan et ce malgré la douche en faisant comme si demain je travaillais pas vraiment.

Je me dis que c'est vraiment marrant écrire un billet sur mon blog qui fait comme un escalier ce qui veut dire que chaque phrase est plus longue que celle qui la précède et en plus j'enlève la ponctuation parce que ça fait tellement littérature moderne.

lundi, août 17, 2009

Figures de style

La parabole a ceci d'intéressant qu'elle permet de dire ce que l'on pense indirectement et sans que l'on ait à se compromettre.

Mais parler en métaphores brouille un peu les cartes de l'interprétation au moment où l'on aurait plutôt bien envie de savoir.

vendredi, août 14, 2009

4 heures de sommeil, 13 heures de travail en presque ligne, une envie terrible de s'amuser parce que ça fait 13 heures que c'est pas le cas, qu'il fait chaud et que les gens sont pas gentils, ça donne des tounes d'Aladin chantées à tue-tête dans un restaurant vide, sous l'oeil hagard des collègues qui n'y comprennent rien : "T'as encore de l'énergie, toi ?"

dimanche, août 09, 2009

Tsé quand t'as une toune dan' tête.

I'm going in for the kill
I'm doing it for a thrill
Oh I'm hoping you'll understand
And not let go off my hand.


La Roux - In for the kill
Avec une voix aïgue mais sweet en bônus, ça serait nice.

mardi, juillet 28, 2009

Image

Ce soir, elle prend ses jambes à son cou, son pied et ses talons hauts. Lui n'a pas vraiment fait attention - que fait-il là ? -.

Le soleil de l'autre côté de la terre brille dans leurs yeux un peu tristes.

Saxophone et chaleur au ventre comme sur l'asphalte.

Voix feutrées et martinis.

Évasion et monosyllabes estivales.

Interlude

Silence.
Calfeutrée dans le silence.

J'écoute battre à mes tempes mes pensées de toi qui n'existe pas, recroquevillée sur mes yeux fermés.

Silence.

J'y joins un peu d'un sourire parce que c'est mieux.
Je peux aussi lever les épaules comme pour dire que j'entends.
Je l'entends cette musique envoûtante.

Doucement couler au creux de mes oreilles vides.

lundi, juillet 13, 2009

C'était une belle soirée un peu drôle avec revirements alcoolisés surprenants mais agréables.

Une soirée qui me laisse un peu sur ma faim.

lundi, juin 15, 2009

À temps perdu et plaisirs retrouvés

La foule du parc, par cette première presque journée d'été passée à flâner, me semblait constituée principalement d'enfants.

Au travers des cris et des rires, des cliquetis des roues de vélo, des paroles échangées, des moteurs de voitures ou d'avion, le soleil se faufilait un peu timide, dans une fin d'après-midi qu'on aurait voulue un peu plus chaude.

Ces enfants-là criaient un peu trop fort pour cette madame-là qui leur lançait peu subtilement un regard désapprobateur tout en cherchant des yeux avec quels adultes (responsables) ils se trouvaient. Et cet autre petit bonhomme candide, qui avait délaissé ses amis bruyants partis courir autre part, que faisait-il ? Mangeait-il un caillou ? Assis par terre au beau milieu de l'allée, il semblait avoir échappé à la vigilance de ses parents, ainsi que de la dame au regard inquisiteur, pour se livrer à une inspection culinaire de la qualité du gravier.

Là-bas, on tentait de récupérer en grimpant aventureusement à un arbre un peu frêle un disque égaré lors d'un échange mal calculé.

Un couple est passé, la main dans la main, je les ai évidemment observés un moment en jalousant leur bonheur, en me disant par contre que c'était surtout tant mieux pour eux.

J'étais aussi intriguée par ces hommes noirs tout de blanc vêtus qui, selon mes estimations, jouaient à ce sport obscur du criquet; scène loufoque.

Interruption.

"- Pardon, mademoiselle. Accepterais-tu de discuter avec moi afin que nous fassions connaissance ? Je te trouve vraiment belle.

- Je suis occupée, toutes mes excuses.

- Non, j'insiste. J'aimerais vraiment discuter avec toi. Je t'ai vue et je t'ai trouvé tellement belle.

- Non, non ... (Je ne suis pas venue ici pour engager la conversation avec un inconnu un peu louche, même s'il est poli) Merci, c'est gentil. Bonne journée."

Moment insolite. Retour à ma lecture. Retour à la musique.

Et enfin, les enfants sont revenus se percher sur la roche près de cette dame un peu frustrée, fiers de posséder cet illustre monument de la nature, fiers d'hurler leur plaisir, fiers de se sentir grands.

La dame est partie.

jeudi, juin 11, 2009

Je suis une enfant.

Je suis une enfant.
Oui, oui. Une enfant.

Un peu plus tôt aujourd'hui, mon père m'a enlevé des mains la feuille de bulles que je m'amusais à faire péter parce que ça le gossait. Ça m'a fâchée.

Aussi, je crie, je ris et je pleure sans raison valable.

Jouer est ma principale occupation.

L'avenir est un concept flou que j'appréhende avec insouciance.

J'aime ça les pirates, les extra-terrestres, les soldats, les fantômes, les princesses, les héros de jeux vidéos, les animaux qui parlent, les étoiles filantes, les autos miniatures, les blocs lego.

Tout ce qui me tombe sous la main est matière à bricolage improvisé.

Je fais des bruits bizarres quand bon me semble, mais plus quand je suis de bonne humeur.

Je chante en inventant les paroles à mesure.

Quand je serai grande, je serai professeure.

Je n'ai aucune responsabilité.

J'ai des rêves complétement irréalistes et je crois encore aux contes de fées.



...Et puis quand j'aurai trouvé mon prince, on pourra être des enfants à deux.

dimanche, mai 31, 2009

Il est arrivé comme un cheveu sur la soupe, avec la cigarette pendue au bout de ses lèvres et l'air malin du gars qui avait compris.
Personne ne semble le connaître, mais il est là. Il est ce genre-là. Le genre de type avec sa désinvolture qui s'avance et dit "Regarde-moi dans les yeux" et, sans que tu aies la prompte conscience de ce qui est en train de se produire, il t'hypnotise parce qu'il a cette façon d'être lui. Trop.

Évidemment, t'en as vu d'autres, mais celui-là...
Il te dira "Suis-moi" avec sa bouche, ses mains ou ses yeux.
Et tu iras.

Évidemment.

jeudi, mai 28, 2009

Insomnie (par défaut ?)

Je n'ai dans les yeux qu'une envie de ne pas dormir.

Et si alors que le soleil, lui, sommeille, je sortais marcher sans but, par simple envie de le faire, malicieuse comme ça;
Et si alors je t'appelais pour te demander comment tu vas, pour qu'on se raconte un peu nos vies, qu'on pleure mais qu'on rie, se trouvant idiots d'avoir laissé passer tant de temps depuis la dernière fois;
Et si alors j'écoutais seulement battre mon coeur, allongée sur le plancher un peu froid, me laissant parfois distraire par les bruits venant d'en haut, ou d'en bas, fascinées par mes voisins aussi nocturnes que moi;
Et si alors je m'écrivais une histoire, histoire de rêver dans l'éveil;
Et si alors je ne dormais pas;

Ça changerait quoi ?

mardi, mai 26, 2009

Dans les bars

Dans les bars, je le sais pour y être habituée, il y a de tout.

Des gentils, des méchants. Des beaux, des laids. Des généreux, des cheap. Des qui se la jouent, des qu'on se rend pas compte qu'ils sont là. Des filles, des gars. Des grands, des petits. Des maigres, des gros, des bavards, des poilu(e)s, des habitués, des incertains, des cool, des moins cool. Des qui se veulent se ramener quelqu'un, des qui feront jamais le move pour aller parler à cette personne qui leur a tombé dans l'oeil, des qui ramèront jamais personne même s'il le veulent (trop) et d'autres qui pourraient se ramener tout le monde mais qui sont trop naïfs pour s'en rendre compte.

Par contre, ce qui est différent, c'est de voir tout ce beau monde-là de derrière le bar.

Changement de perspective.

vendredi, mai 22, 2009

Jamais nous n'aurons si bien dit.

"L'amour, c'est comme les montagnes russes : au début ça monte, puis soudain ça descend, puis ça remonte, ça redescend, et à la fin on se vomit dessus !"

-Frédéric Beigbeder, L'égoïste romantique

jeudi, mai 21, 2009

Annonce

Petit rush existentiel en vue.

Vous êtes prévenus.

mercredi, mai 20, 2009

Découvertes (matinales?)

En surfant un peu de liens en liens sur les différents blogs dont je suis lectrice régulière, j'ai découvert plusieurs autres blogs très intéressants et bien écrits.

C'est un peu troublant. Si on écrit sur un blog pour se sentir moins seul, ou du moins pour se donner l'impression qu'on puisse être lu - et que donc nos pensées ne sont pas vouées à l'oubli - constater la quantité de blogs de qualité qui existe est un peu déprimant.

Comment, dans cette marre de bons textes, arriver à se tailler une place (lire un lectorat)?

lundi, mai 18, 2009

Boy don’t try to front, baby, I know just what you are.

Un peu comme les autres, peut-être plus. Sûrement pas ce que tu parais être. Tu donnes l’impression que. Tu dégages ce. Tu laisses croire, laisses attendre, laisses sous-entendre. Il n’y a pas de mots qui arrivent en effet à décrire ce phénomène que tu es et duquel je semble ne jamais me rendre compte.

Cette envie folle de trouver au détour cette Histoire me fait pourtant toujours loucher vers la conviction que peut-être…

C’est idiot. Idiot de se laisser prendre au jeu, de se faire berner, de se faire balayer du revers de la main par lâcheté, désintérêt, désinvolture ou négligence. Idiot de penser que c’est possible. Sans doute. Mais ce l’est encore plus de (se) répéter chaque fois la même ritournelle.

Ne pas être à la hauteur. Vouloir trop sans pourtant le laisser volontairement paraître et dégager cette aura effrayante du désir de l’engagement. Ou peut-être est-ce encore cette hésitation à se laisser entièrement aller sous les effluves pourtant bien présentes de la passion ?

Foutaises. Pourquoi ne pas simplement aimer ? Toucher. Sentir. Etre dans le moment comme un arbre dans la tempête : emporté mais fort, balayé de forces dépassant l'entendement mais en symbiose avec elles.

Impuissant, mais consentant.

mercredi, avril 29, 2009

The Spishit.

Bon, mettons les choses au clair.
Moi, j'avais beaucoup de respect pour Frank Miller, dans le genre "moi j'ai travaillé sur 300 et Sin City pis comme, j'torche des culs". Sauf que.

Là, The Spirit, de quossé ?

Oké, on reconnaît l'esthétique à la Sin City. Mais quoi ? On aime ça, là, quand c'est cheesy, d'habitude. Tsé le gros cheesy volontaire, les répliques pré-fabriquées à la série B, les prises de vues délicieusement recopiées et les personnages stéréotypés.

Mais dans The Spirit, pour vrai, ça tombe à plat.

C'est grossier ; risible, mais pas de la bonne façon. Du cliché, mais qui fait pas plaisir, qui échoue à installer ce contrat tacite entre le réalisateur et le spectateur selon lequel "ok, dude, caricaturons l'esprit de la bande dessinée, faisons les choses de sorte que les éléments surutilisées dans tout ce qui touche à l'action soient si exagérés et si évidents qu'on s'en délecte juste parce qu'on s'est entendus, déjà, que c'était ce qu'on allait faire".

Mauvais choix d'acteurs.
Scarlett Johansson: ouais, elle est chaude, mais elle vaut que dalle comme actrice. (Qu'est-ce que Woody Allen lui trouve? --> ceci est une question entre parenthèse.)
Gabriel Macht: pour vrai, sa bouche me revient pas.

N'importe quoi. Un gros malaise.
Visuellement intéressant, mais visuellement pas aussi bon que Sin City de toute façon.

Moi, j'vais continuer à worshiper Rodriguez ; au moins, lui, il sait ce qu'il fait.

-1000/10

mardi, avril 14, 2009

Ravage, de René Barjavel, c'est beaucoup bon.

Dans le genre qui te serre un peu dans la gorge.

Question de rhétorique

Quand on aime pas les chiens, là, ça veut-tu dire qu'on a peur de l'engagement ?
Ou bin qu'on aime yink pas ça, la bave pis le pwèl ?

Je ne sais pas, je m'interroge.

Diantre !
Les affres de l'incertitude.
Les tréfonds de l'incompréhension.
L'émoi du questionnement.
La quintessence du vide.

mercredi, février 18, 2009

Amour

Ce soir, j'ai passé la soirée avec des amis de longue date que j'avais pas vus depuis longtemps.

Je les aime. :)

lundi, février 16, 2009

L'université et la procrastination

Une vraie de vraie nuit blanche, à la fin de laquelle tu finis par imprimer ton travail 5 minutes avant de partir pour ton cours, ça fait partie des affaires rough de la vie.

Y'a ça, pis juste en dessous la famine dans le monde.

m'eh.

samedi, février 14, 2009

Le mois de février

Vous pouvez tenter de trouver un lien avec la Saint-Valentin. Vous pouvez aussi juste me croire quand je dis que le mois de février a, semble-t-il, inévitablement, avec les années, le même effet sur mon moi-même célibataire.
Remontez les archives de ce blog jusqu'à il y a exactement un an (C'est pas compliqué, faut juste cliquer sur "messages plus anciens dans le bas de la page.)

C'est le mois du blues.
Le mois où je me sens toujours un peu plus seule.
Le mois où je commence à sérieusement avoir hâte au printemps.
Le mois où la session d'hiver est encore pas près de finir.
Le mois où y fait frette.

Le mois où j'ai envie d'écrire, à 3 heures du matin en arrivant de bosser comme une débile mentale, que c'est pas un mois que j'aime.