mardi, février 26, 2008

Et si je l'avouais ?

Je m'ennuie des regards, des doigts entrelacés, des baisers dans le cou, de la chaleur complice, de l'euphorie qui coupe le souffle et des virevoltes au creux de l'estomac.

Quand ça donne envie de rire jusqu'à l'infini.

Je m'ennuie des «je t'aime».
Je m'ennuie de l'amour.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Je respire à fond l’exaltation de nos êtres en fusion.
J’hume le parfum de nos corps entrelacés.
Je crois que nos âmes, totalement dévouées, sont faites pour s’aimer.
Ici, l’auteur vient de donner le ton.

Je souris à pleines dents lorsque de la cuisine je t’entends,
Rire éperdument et un peu maladroitement,
D’une stupide émission télé ou d’une de tes étranges idées.
Ces moments de bonheur avec plaisir je les prends.

Je les vois ces yeux pétillants d’enfants.
Regardant tendrement leur maman,
En ce doux matin de printemps,
Dormir paisiblement.

Je les sens ces doux matins de rosée,
À contempler la levé de l’Astre dorée,
Le plus précieux de ce ciel étoilé
Sirotant un bon café à tes côtés.

Je pense à toi souvent, souvent même tout le temps.
J’ai du mal à m’imaginer que de toi je peux me passer,
Car tu sais m’éclairer, me guider, m’épauler.
Tu sais tout simplement m’aimer.

Peut-être aurais-je pu écrire ces lignes dans 30 ans,
C’est du moins ce que je ressens.
Mes sens sont envahis, le texte me trahit.
Ici s’arrête l’amateur, mais le lecteur sera surpris.

Sire Lancelot a dit...

Et si tu ne l'avouais pas?

C’est dans l’aveu que résident les baumes de l’âme. En vain tentons-nous trop souvent de nous y soustraire, pour la meilleure des pires, ou la pire des meilleures raisons.

Bien que l'amour n’est plus, en tes mots il demeure; et l'ennui n’est-il pas cette flamme qui t’anime?

Je te le demande...

SrL