dimanche, août 30, 2009

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Ils passaient leurs nuits à fêter en buvant, en dansant, en riant, en séduisant, en déambulant et en s'escrimant à faire comme si.

Ils se regardaient de leurs grands yeux pâles sans vraiment se voir, mais au moins ils se parlaient de ces mots que seuls les fous osent se dire ; c'est-à-dire qu'ils n'y comprenaient rien.

Ils faisaient l'amour à corps perdus.

Au matin ils étaient là, bêtes et ankylosés, l'haleine quasiment fétide, les yeux bouffis et le coeur plein de vide.

Et ils s'enfilaient un peu de café et sortaient sous le soleil ardent, pour laisser filer ses rayons doux sur leurs peaux blanches.

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3 commentaires:

Anonyme a dit...

et avec ce café...l'haleine est passée de quasiment fétide à carrément fétide....

1000n a dit...

Faudrait voir.

Anonyme a dit...
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