mardi, juin 11, 2013

What goes around comes around, they say.

Je ne sais pas si je vais encore écrire ici.

La censure me hante pour de multiples raisons et je voudrais avoir l'anonymat que beaucoup trop de gens revendiquent en ces "lieux" - pour autant qu'un blog en soit un...-

Pour vrai, j'ai le droit de dire que ça me dérange? Je ne crois pas qu'à un moment je me sois dit que mon désir était de m'imposer une quelconque restriction. Et voilà que pourtant...

***

Ça me gosse. Et toi aussi.




2 commentaires:

Anonyme a dit...

Oh! Moi qui croyais que tu m'avais démasqué il y a déjà un certain temps grâce à ces petits indices minutieusement dissimulés...
Je suis sincèrement désolé : j'avais naïvement espoir de te divertir, sans aucun autre but précis.

Je serais bien triste de te savoir cesser d'écrire sur ce blogue : j'aime à m'y rendre pour m'abreuver de tes pensées soigneusement formulées. C'est le subterfuge que j'ai trouvé qui me confère cette impression d'assister — ne serait-ce qu'un tout petit peu — à la représentation de cette vie que tu te façonnes, jour après jour.

Au fond, je suis content que tu n'aies pas encore compris qui je suis : cela signifie qu'il y a plusieurs personnes dans ton entourage susceptibles de t'écrire ces messages que je t'ai composés. Pas qu'ils soient extraordinaires, novateurs ou même enviables, mais ils sont humblement imprégnés d'authenticité et de candeur, à ton image.

Si tu écris, fais-le pour toi.
Dans ce grand bouillon tumultueux de réflexions, d'émotions et de véracité que nous confère les blogues délicieusement abscons du Web, une Nouille n'en remplace pas une autre.

Quelqu'un m'a dit, un jour : « Des gens comme toi, ça n'existe pas. » Il faut croire que cette personne avait en quelque sorte raison.
Ce sera mon dernier message anonyme. Promis.

Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d'un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l'essentiel. Elles ne vous disent jamais : « Quel est le son de sa voix? Quels sont les jeux qu'il préfère? Est-ce qu'il collectionne les papillons? »
   - Antoine de Saint-Exupéry


Sans le savoir, tu auras souvent été mon Petit Prince et chacun des personnages qui s'y cachent.


Je t'aime, beaucoup.
Je ne crois pas te l'avoir déjà dit.
~ xXxoOoxXx ~

1000n a dit...

Oui, oui, toi, je t'ai démasqué dès le premier indice. Je ne suis pas si... nouille. ;)
Tu ne me déranges pas. C'est quand d'autres se prêtent le visage de l'anonyme que ça se brouille. Même si au fond je vous connais tous...

C'est un peu puéril de ma part d'en être agacée.
Mais puis-je te rassurer ? Mon dernier message ne se rapportait pas aux commentaires anonymes : tous ceux qui lisent le blog ne le commentent pas nécessairement. La frustration que je ressens est celle de devoir écrire à mots couverts, car je sens la représentation bien abstraite. Crois-moi, si tu assistais réellement à ma vie, tu en serais sans doute moins... admiratif ?

Ça me rassure de savoir que tu es là et que tu ne m'oublies pas. J'aime aussi quand tu écris.

Mes mots sont-ils soigneusement formulés ? Je les trouve toujours bien fades près des tiens...

Merci, monsieur toi.