lundi, décembre 03, 2007

Flash

Me revoilà devant la page, avec au ventre une envie des mots.

Il est de ces vides qu'on a au coeur et que l'on refuse de voir sombrer dans le mélodrame.
Témoin silencieux de l'insipide raisonnement, l'interprétation biaisée, l'image falsifiée, le regard obtu et l'esprit démembré, je conçois l'absurdité du «je» dans tout ce qu'il a d'essentiel.
L'essence.

Absence.

Amour et écriture en distribution complémentaire.

6 commentaires:

Anonyme a dit...

Me revoilà devant le web, avec au bas ventre une forte envie de masturbation.

Il ya des ces trop pleins qu'on a aux couilles et que j'accepte de voir sortir de moi sans en faire un drame.
Acteur virulent et bruyant de ma libération, devant l'image retouchée sur Photoshop, le regard vif et l'esprit un peu mou, je conçois l'absurdité de cette pratique car il n'y a qu'une seule vérité...
Rien ne remplace la chaleur du coeur de celle que l'on aime.

Humour et écriture en distribution complémentaire.

1000n a dit...

Ça y est, je viens de perdre toute crédibilité.
C'est si hermétique?

Anonyme a dit...

"Image falsifiée, regard obtu, esprit démembré, l'absurdité du «je»"...

Masturbation, pourquoi pas.

1000n a dit...

Eh oh là, les anonymes !

Sire Lancelot a dit...

Comme toujours, ta plume est des plus stimulantes...

J'aime bien ce genre d’incursion critique dans la psyché littéraire. Tes regards introspectifs suscitent, en l'esprit créateur, ces questionnements perpétuels qui incitent l’artiste, quel qu’il soit, à se repositionner quant à la nature méandrique — pour ne pas dire aléatoire — de ses oeuvres, l’inspirant autant qu’ils le responsabilisent. J'ai cette forte impression qu'un jour on retrouvera l'équivalence analytique de Nietzsche dans tes écrits. Recueille et conserve jalousement ces bribes d’idées; elles te serviront assurément bien un jour...

SrL

Anonyme a dit...

Howdy.
Malgré la fameuse impossible accession aux intentions de l'auteur, je dois dire que j'a itout de même l'impression de très bien comprendre. Ce sont des moments comme ça qui me donnaient le goût d'écrire avant... maintenant j'ai peur d'avoir peut-être un peu trop accepter l'absence.
M'enfin c'est jolie :)