mardi, mai 28, 2013

Au fil d'arrivée

J'ai peu de choses à dire, ce soir, même si j'ai envie d'écrire.

Je constate que je suis incapable de corriger à la maison. La conseillère en orientation du collège appelle ça "l'intelligence interpersonnelle". Moi, j'appelle ça la corruption par les technologies. Maudit ordi.

Principe de base des relations humaines (dixit mon "intelligence interpersonnelle): on désire surtout ce qu'on ne peut pas avoir. L'offre et la demande, effet de rareté, caprice, stupidité ?
N'empêche.

Dans un mois, jour pour jour, je serai en vacances. Ça, je peux l'avoir.

Not bad.


1 commentaire:

Anonyme a dit...

Ah, l'adaptation hédonique! Cette drogue avec laquelle nos désirs et nos ambitions s'enlacent chaleureusement... quelques instants avant que nous nous en lassions vraiment.
L'appétence des fantaisies qui resteront toujours nôtres.

Les ordinateurs m'auront permis de découvrir ou de véritablement connaître des gens, des activités et des idées qui me sont ou qui m'ont été chers à un moment ou à un autre de ma vie. Puis, sans préavis, ils m'ont retiré tout ce que j'avais pu y trouver de réconfortant, de libérateur et de gratifiant.
Prisonnier d'une nouvelle société faussement sociale.

Il ne s'agit plus aujourd'hui que d'un aride désert projetant le mirage des oasis d'antan, là où nous allions, dépourvus de tous nos moyens, pour boire dans la coupe de l'autre.
L'eau y était bonne, parfois trouble, mais toujours enivrante.

Il y a cette magie, cet attrait démesuré non seulement dans les choses qui ne seront jamais nôtres, mais également dans celles qui ne le seront jamais plus.

Mais ce soir, j'ai espoir.